Version journal intime de roman

« Qu'est ce que c'est que ces vacances pourries? Non mais, comme on me l'a fait aimablement remarqué lors d'une soirée particulièrement arrosée "avoir 20 ans et être obligée de demander l'autorisation pour sortir, c'est pas des vacances mais de l'esclavage!" J'étais d'accord avec lui. Il avait les yeux verts et trop d'alcool dans le sang. Il m'a donné son numéro et la volonté de l'éviter pour le restant de mes vacances. "Un voyou", selon ma tante, "pas fréquentable". Mais que faire pendant les longs après-midi écrasés d'indigestion (pour les plus vieux) et de soleil? La MJC, ou plutôt, "le club 105" accueille les jeunes tous les jours de la semaine. Il est possible d'y découvrir, les jours de grandes affluences, plus de deux vieux-jeunes affalés sur les tables mises à disposition par le Maire. La solution contre l'ennui, l'ennemi juré des vacances, c'est les sorties le soir. Les sorties le soir sont toujours les ennemis jurés des parents. Un cercle vicieux dont on ne se débarrasse qu'en acceptant des compromis. Ainsi, seuls les podiums, qui accueillent des artistes en vogue et qui sont le théâtre d'animations en tous genres aux antilles, rencontrent l'approbation des parents. »