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« I don’t want you in my life ‘cause you look better in my dreams »
Bounty ?
Bounty , c’est un mot commun chez les antillais pour dénommer toute personne de couleur noire qui, selon eux, se prend pour un blanc. Noir à l’extérieur et blanc à l’intérieur, en somme, d’où la comparaison toute en finesse avec la barre chocolatée.
J’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre et à accepter ce concept. Tout d’abord que signifie l’expression « se prendre pour un blanc » ?
Il y a un siècle, cette expression avait bien un sens, désignant sans doute les esclaves affranchis qui avaient le malheur de se croire égaux aux blancs, en tentant de s’instruire et de trouver un travail autre que coupeur de canne à sucre.
Mais maintenant ? Qu’est-ce qui justifie le fait de « se prendre pour un blanc », en France, aux XXIème siècle ?
En discutant avec une collègue – ou plutôt en l’écoutant parler – j’ai pu comprendre qu’il s’agissait entre autres « d’écouter Chérie.FM, de marcher en roulant des fesses et de parler avec une voix volontairement aiguë. »
Des critères de sélection vraiment draconiens.
Personnellement, j’écoute Gerald de Palmas, je suppose que cela fait de moi une « bounty » ?
Mais n’entre pas dans la catégories des bountys qui veut. Une chanson de dancehall nous en donne quelques exemples : « les blackmen qui décolorent leur peau sont des bountys ; les blackmen qui écoutent de la techno, etc... »
Moi j’appelle cela de la discrimination. C’est regrettable mais pour une majorité d’antillais, le simple fait d’être antillais suggère un comportement particulier et quiconque n’obéis pas consciencieusement aux règles est immédiatement taxé de bounty. Un peu comme les puritains du XVII aux Etats Unis. Sauf que ceux qui s’écartaient du droit chemin finissaient souvent sur un bûcher.
Escrito por laurens, a 10:58 en la parte "Mi Vida".
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Comentarios :

  Lili-la-tigresse
Lili-la-tigresse
15-04-03
à 11:54

Se prendre pour un blanc signifie souvent pour eux, trahir la communauté... pour un peuple qui a été écrasé, la fierté d'etre est plus qu'importante... La raison d'une telle discrimination se trouve probablement dans cette page de leur vie...
Etre noir etait un handicap, tout comme etre homosexuel a une certaine époque. De ce handicap ils en ont fait une fierté. La culture de base s'est vue attribuer une "surculture" qui visait a exacerber les différences, creer un "ghetto" volontaire. Des lors, etre noir est devenu une fierté. Ceux qui trahissent la cause, en n'entrant pas dans le ghetto organisé, sont des bountys... et rejetés parce que toute dissidence est une menace à la survie du groupe en général...
Humain... mais idiot. je te l'accorde
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  laurens
laurens
15-04-03
à 13:10

Re:

Ok, c'est ce que je pensais également. Etre noir c'était une fierté au siècle dernier. Maintenant faut arrêter. Je ne voit pas ce qu'on a de plus ou de moins que les autres.
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  william
william
15-04-03
à 15:53

Re: Re:

Vous avez de plus que vous ne vous tapez pas des coups de soleils dès que le soleil pointe le bout de son nez (j'ai beau mettre de l'écran total, rien n'y fait).
Ca m'amuse de lire que les noirs qui écoutent la techno sont des bounties. A la base, le mouvement techno était black. D'ici 20 ans, le rap sera-t-il blanc à son tour? :p

Cela dit, le Bounty est de loin mon préféré des snacks de ce genre. Ca me donne l'eau à la bouche rien que d'y penser, et je vais de ce pas m'en servir un! :)

A Bruxelles, j'ai l'impression que les noirs sont (en général) mieux intégrés qu'en France. J'ai l'impression qu'ici, ce sont plutôt les nords-africains qui essaient de se disscocier du reste en créant leurs propres ghettos. Mais quelque part, je comprends ce mouvement, car on dit que 'qui se ressemble s'assemble'. Et là je parle au niveau culturel. Je me demande à quoi ressemblera Bruxelles dans 50 ans. Je me demande si les différences se seront accentuées, ou si le mélange aura pris. A Charleroi en tout cas, on ne fait plus trop de distinction entre un belge ou un italien, mais il est vrai que la différence de culture était moindre.
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  laurens
laurens
15-04-03
à 16:04

Re: Re: Re:

1. Non – arrêtons les idées reçues – les noirs ne sont pas épargnés par les coups de soleil ! Ca fait mal, ça pêle, c’est horrible – sauf que ça se voit pas. C’est comme les rougissements. On les voit pas, mais oui, on rougit.
2. Je savais pas pour le mouvement techno. Peut être pour le rap, qui sait ?
3. Moi j’aime pas le bounty, ça reste dans les dents, c’est désagréable.
4. Que les nords-africains créent volontairement leurs ghettos, je ne suis pas d’accord. A la base, ils n’ont pas eut le choix, il n’y avait des logements qu’en cités – ce qui a créer des « ghettos ». Maintenant, c’est vrai que le « qui se ressemble s’assemble ». il y a des personnes qui refusent tout simplement de parler avec quelqu’un – ou de comprendre - qui n’est pas membre de son groupe.
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  tgtg
tgtg
15-04-03
à 19:23

Re: Re: Re: Re:

Que penser du twix?
:-)
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  laurens
laurens
15-04-03
à 19:49

Re: Re: Re: Re: Re:

j'aime bien les twix moi!
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  william
william
15-04-03
à 21:14

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Je parle de Bruxelles. Ici, les cités comme en France, il y en a très peu (et celles qui existent sont moins inhumaines). Et je parle pour maintenant, pas du passé. Je les vois débouler dans mon quartier en grand nombre. Ils achètent tous les terrains restant et construisent avec des ouvriers qui travaillent en noir (le soir, le week-end)... Ils rachètent toutes les maisons à vendre. En 4 ans que j'habite dans ce quartier, la différence est nette. Et ici, il n'est pas question de cité. Idem pour le quartier où mon père a vécu pendant sa jeunesse. Quand j'étais jeune, c'était 50/50 au niveau proportion autochtones/les autres. Maintenant c'est 5/95, les 5 restants étant des petits vieux qui n'en ont plus pour très longtemps à vivre. Il n'est pas question de cité là non plus. Pourtant c'est devenu un des quartiers 'chauds' de bruxelles. J'ai fait mes études en lisière de ce quartier. Quand je croisais une classe d'étudiants de technique (composée de non-blancs), je me faisais presque chaque fois injurié... Pas joyeux à vivre... Si chaque communauté vit séparément, c'est normal qu'il y ait des tensions, car il n'y a pas de tentatives de compréhension et d'ouverture envers l'autre. Si on vivait mélangé, l'ambiance serait meilleure... Dans les communes riches, ça fonctionne bien. Pourquoi ça n'irait pas dans les moins favorisées??? Est-ce que l'argent ouvre l'esprit?? Ca me dépasse.
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  petitekaline972
petitekaline972
09-08-04
à 05:02

Re:

Désolé, j'arrive un peu tard, mais je viens de lire l'article!

c'est exactement ça! tu m'étonnes!

Sauf qu'être un noir est toujours un handicap...malheureusement.

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